Extension de l’aéroport de Nice: les raisons d’une aberration climatique
9 OCTOBRE 2019 PAR HÉLÈNE CONSTANTY

L’aéroport de Nice-Côte d’Azur veut s’agrandir afin d’accueillir 4 millions de passagers supplémentaires. Une ambition économique et financière qui entre en contradiction frontale avec le plan climat de Nice…
Faut-il vraiment agrandir l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, afin d’accueillir quatre millions de passagers supplémentaires ? C’est ce que souhaite Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), la société gestionnaire de la troisième plateforme aéroportuaire de France, où transitent actuellement 14 millions de passagers par an.
Situé en pleine ville, à l’extrémité ouest de la promenade des Anglais, cet aéroport construit sur la mer a déjà vu son trafic augmenter de de 40 % depuis 9 ans. Il se classe au deuxième rang européen pour l’aviation d’affaires et propose des rotations régulières par hélicoptère entre Nice et Monaco.
ACA, privatisée en 2016 au profit de la famille italienne Benetton, a demandé à la ville de Nice un permis de construire destiné à augmenter la capacité du terminal 2, en créant un nouveau hall d’enregistrement de 25 000 m2, une installation de tri des bagages et six nouvelles salles d’embarquement, pour un total d’un peu moins de 100 000 m2.
Pendant un mois, du 30 septembre au 30 octobre, une enquête publique est en cours afin de recueillir l’avis des habitants sur ce projet. Début novembre, le commissaire enquêteur rendra un avis, puis le préfet autorisera – ou non – la délivrance du permis de construire. Comme c’est la règle dans les enquêtes publiques, cet avis n’est que consultatif. Le préfet n’est pas tenu de le suivre.
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