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Extension de l’aéroport de Nice: les raisons d’une aberration climatique

9 OCTOBRE 2019 PAR HÉLÈNE CONSTANTY

Une vue d'ensemble de l'aéroport de Nice, en octobre 2018. © Reuters
Une vue d’ensemble de l’aéroport de Nice, en octobre 2018. © Reuters

L’aéroport de Nice-Côte d’Azur veut s’agrandir afin d’accueillir 4 millions de passagers supplémentaires. Une ambition économique et financière qui entre en contradiction frontale avec le plan climat de Nice…

Faut-il vraiment agrandir l’aéroport de Nice-Côte d’Azur, afin d’accueillir quatre millions de passagers supplémentaires ? C’est ce que souhaite Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), la société gestionnaire de la troisième plateforme aéroportuaire de France, où transitent actuellement 14 millions de passagers par an.

Situé en pleine ville, à l’extrémité ouest de la promenade des Anglais, cet aéroport construit sur la mer a déjà vu son trafic augmenter de de 40 % depuis 9 ans. Il se classe au deuxième rang européen pour l’aviation d’affaires et propose des rotations régulières par hélicoptère entre Nice et Monaco.

ACA, privatisée en 2016 au profit de la famille italienne Benetton, a demandé à la ville de Nice un permis de construire destiné à augmenter la capacité du terminal 2, en créant un nouveau hall d’enregistrement de 25 000 m2, une installation de tri des bagages et six nouvelles salles d’embarquement, pour un total d’un peu moins de 100 000 m2.

Pendant un mois, du 30 septembre au 30 octobre, une enquête publique est en cours afin de recueillir l’avis des habitants sur ce projet. Début novembre, le commissaire enquêteur rendra un avis, puis le préfet autorisera – ou non – la délivrance du permis de construire. Comme c’est la règle dans les enquêtes publiques, cet avis n’est que consultatif. Le préfet n’est pas tenu de le suivre.

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Christian Estrosi accusé de détournement de biens

26 SEPTEMBRE 2019 PAR HÉLÈNE CONSTANTY

 © Reuters

L’ancien aménageur de la station de ski Isola 2000 accuse Christian Estrosi, président du Syndicat mixte des stations du Mercantour, de l’avoir spolié. Le maire de Nice, qui nie toute responsabilité, est cité à comparaître au tribunal correctionnel.

Vendredi 27 septembre, au tribunal correctionnel de Nice, Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice-Côte d’Azur, est cité à comparaître en sa qualité de président du Syndicat mixte des stations du Mercantour (SMSM), qui gère le domaine skiable de la station d’Isola 2000, en compagnie du maire d’Isola (la commune où est implantée la station) et du président de la Société d’économie mixte des cimes du Mercantour, chargée du développement touristique pour le compte du SMSM.

© ReutersChristian Estrosi devra répondre de détournement de biens commis par une personne dépositaire de l’autorité publique, un délit passible de dix ans de prison et d’un million d’euros d’amende, ainsi que de complicité d’escroquerie.

La procédure choisie par l’attaquant, Bernard Riccobono, patron d’un important groupe d’imprimeries et ancien aménageur d’Isola 2000, est aussi inhabituelle que le casting. Il s’agit d’une citation directe, une méthode beaucoup plus rapide et expéditive qu’une plainte ordinaire, car elle court-circuite le parcours judiciaire classique. Il n’y a ni enquête préliminaire ni instruction par un juge.

Elle est aussi beaucoup plus risquée. L’attaquant doit présenter un dossier en béton et avoir réuni lui-même toutes les preuves à l’appui de ses accusations. S’il échoue à démontrer la culpabilité de ceux qu’il a cités à comparaître, il est passible d’une amende de 15 000 euros et peut être poursuivi, dans la foulée, pour dénonciation calomnieuse.

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Les lourds antécédents du procureur de la République de Nice

12 AVRIL 2019 PAR HÉLÈNE CONSTANTY ET PASCALE PASCARIELLO

Jean-Michel Prêtre, procureur de la République de Nice. © DR

Dans l’affaire des blessures de Geneviève Legay, militante d’Attac, lors des manifestations du 23 mars, le procureur de la République de Nice a jugé légitime de confier l’enquête à la compagne du commissaire chargé, ce jour-là, des opérations policières. La Direction des services judiciaires a décidé de saisir, ce vendredi, le procureur général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence afin de convoquer le magistrat pour qu’il s’explique sur ces faits. Ce n’est pas la première fois que ce dernier assouplit à sa guise les règles de déontologie.

Le procureur de la République de Nice va finalement devoir rendre des comptes. Selon nos informations, la Direction des services judiciaires a saisi, ce vendredi 12 avril, le procureur général d’Aix-en-Provence afin qu’il convoque Jean-Michel Prêtre. Le procureur doit s’expliquer sur ses choix dans l’enquête préliminaire sur les blessures de Geneviève Legay. À la suite de cet entretien, la garde des Sceaux appréciera les suites à donner, a précisé le ministère auprès de Mediapart. 

Jean-Michel Prêtre, procureur de la République de Nice, a une conception bien personnelle des règles de déontologie. L’enquête préliminaire ouverte sur l’origine des blessures de Geneviève Legay, militante d’Attac, lors des manifestations du 23 mars, en est un exemple parmi d’autres.

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Mediapart 2017

J’écris dans Mediapart, un journal d’information numérique, indépendant et participatif, depuis 2014.

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